Laé Didier

Vous ne prenez pas de photo, vous la faites.

Bonjour
Je suis né à Saintes Charente-Maritime le 5 avril 1958, mes parents étaient agriculteurs à Chenac petite bourgade de la Charente-Maritime pas très loin de l'estuaire de la Gironde où j'ai grandi avec mon frère et mes deux sœurs à 21 ans j'ai quitté ma région pour venir travailler à Bordeaux .
Je vis à Gauriaguet petite commune de la Gironde proche de Bordeaux et à 3/4 heures du bassin d'Arcachon.
Sur ce blog je vous présente ma passion pour la photographie animalière et mon attachement à la Nature. Ma préférence va vers les oiseaux. Pouvoir les observer et les photographier est une chance que nous devons respecter . C'est avec beaucoup de plaisir que je vous offre ces instants d'observations .
Bonne visite
Didier


À propos de Moi image
  • Gauriaguet, Gauriaguet, France

description du  Martin pêcheur  image
Le Martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis) (Kingfisher) est une espèce d'oiseau, espèce type de la famille des Alcedinidae. Cet oiseau est un bon indicateur naturel de la qualité d'un milieu aquatique.
Morphologie
Ses principales caractéristiques sont :
  • une livrée brillante et très colorée (bleue sur le dessus, rousse et blanche en dessous),
  • un bec long et fin,
  • un corps court et trapu,
  • une taille approximative de 16 cm et un poids, approximatif lui aussi, de 40 g.

Son bleu étincelant provient des reflets prismatiques de la lumière sur les structures minuscules de ses plumes.
Le sexe des martins-pêcheurs se différencie à la couleur du bec : presque tout noir chez le mâle ; chez la femelle, la mandibule est du même orange que les pattes.

Alimentation
Capture d’un têtard.C'est un oiseau qui se nourrit de petits poissons et de petits animaux aquatiques. C'est pourquoi il vit à proximité des étendues d'eau, où il peut se nourrir en abondance. Sa proie repérée, généralement depuis un perchoir, il plonge en percutant violemment la surface de l'eau, l'attrape, puis l'avale tête la première dans le sens des écailles1. Si elle n'est pas dans le bon sens, il la lance en l'air et la rattrape avec agilité dans le sens qui lui convient. Il ingurgite sa proie d'un seul coup. Après digestion, il rejette par la bouche une pelote de réjection constituée des arêtes des derniers poissons digérés. Le rejet de cette pelote est précédé de ce qui ressemble à des bâillements. Quand le poisson est destiné à être livré aux juvéniles, le martin-pêcheur le retourne pour le présenter tête en avant. L'adulte rentre alors dans le couloir de sa niche et sert celui des petits qui attend son tour dans un mouvement de « noria » bien régulé au fond de la cavité. En période de nourrissage, un adulte peut capturer jusqu'à 70 ou 80 poissons dans la journée, ce qui implique une activité permanente. En grandissant, la noria se désorganise et peut laisser place à plus de compétition.L'oiseau, très vivace, parcourt un circuit sur son territoire en se posant sur des perchoirs qu'il connaît, bien disposés pour guetter ses proies. Si sa position est assez haute, il plonge en flèche directement, et ressort aussi rapidement de l'eau grâce à la poussée d'Archimède résultant de l'air emprisonné sous son plumage. S'il part d'un support trop proche de la surface, il doit d'abord s'éjecter vers le haut avant de se retourner pour plonger. Mais il peut aussi faire de longues séquences de vol stationnaire avant de plonger. Lorsque sa tentative est récompensée, il se pose et entreprend d'assommer sa proie en la battant sur sa branche par des mouvements de tête alternés, avant de l'avaler, quand il ne va pas la porter à sa compagne (mâle en période nuptiale) ou à ses juvéniles.
Migration
Il ne migre pas mais redoute les hivers rudes et peut ainsi redescendre dans les estuaires quand l'eau gèle. Les populations du nord asiatique réalisent une migration du fait des températures très basses.
Vol
Son vol est caractéristique : il vole à pleine vitesse au ras de l'eau pour remonter son territoire, parfois très près des berges et donne ainsi l'impression de tourner très brusquement sur les petits cours d'eau. Il peut aussi voler en stationnaire avant de se poser ou bien en guettant une proie.
Reproduction
Pendant la reproduction son habitat se situe dans les pentes escarpées et meubles dans lesquelles il peut facilement creuser son terrier. Il le présente alors à la femelle à laquelle il vient de faire sa parade très sonore. Des que le départ des jeunes approche, l'un des parents (la femelle) peut être amené à creuser un autre terrier pour une autre couvée (deux, parfois trois dans la saison). Les jeunes sont nourris encore quelques jours puis chassés du territoire.
Habitat et répartition
Habitat
Il apprécie aussi les falaises calcaires ou sédimentaires, qui se réchauffent facilement au soleil, et les abords des étendues d'eau dans lesquelles il pourra plonger pour attraper sa nourriture. Il reste dans son territoire de prédilection tant que les eaux ne sont pas prises par les glaces, car cet oiseau craint les hivers trop rudes, et dans ce cas, il migre vers des régions plus tempérées.RépartitionSon aire de distribution est principalement l'Europe (où il est la principale espèce de martin-pêcheur, et est absent du Nord de la Scandinavie et de la Russie), avec des extensions en Asie (localement au Moyen-Orient et en Asie centrale, et très répandu en Asie du Sud, de l'Est et du Sud-Est, y compris Sakhaline, Japon, Taïwan, Philippines, une grande partie de l'Indonésie, Est de la Nouvelle-Guinée, îles Salomon), et en Afrique du Nord.
description de la linotte mélodieuse  image
La Linotte mélodieuse (Linaria cannabina, anciennement Carduelis cannabina) est une petite espèce de passereaux bruns, à la poitrine rosée de la famille des fringillidés. Son gazouillis est agréable et doux, son vol vif et léger.
La linotte installe un nid fait à la va-vite, pas très loin du sol, sans trop sembler se préoccuper de le dissimuler aux yeux des prédateurs. Cela lui vaut cette utilisation péjorative de son nom dans le langage des humains : « tête de linotte »; son nom lui vient de sa consommation de linettes (graines de lin) dont elle est friande.
Description
Cette espèce présente un dimorphisme sexuel : le mâle arborant une coloration rose intense au niveau du front et de la poitrine, absente chez la femelle.
Cette espèce est nicheuse en Europe occidentale, en Afrique du nord-ouest et en Asie Mineure avec une poche isolée en Asie centrale. Elle est visiteuse d’été en Russie et dans le sud de la Scandinavie. Elle hiverne en Afrique du Nord-Est et à plusieurs endroits en Turquie et dans le nord de l’Iran.
En France, dès la fin-juillet, les linottes deviennent nettement grégaires et peuvent alors former des troupes comptant parfois plusieurs centaines d’oiseaux. Ces rassemblements restent formés tout l’hiver et visitent les vignobles, les friches, les chaumes, les labours, les prés non cultivés et même les terrains militaires et les aérodromes. Les linottes nichant en plaine sont vraisemblablement sédentaires ou erratiques, vagabondant çà et là en fonction des disponibilités alimentaires des milieux ouverts ; elles fuient en revanche l’enneigement prolongé. À l’automne, le passage débute entre les derniers jours d’août et la mi-septembre ; il culmine en octobre et s’achève à la mi-novembre. En plaine, les effectifs observés au passage sont nettement inférieurs à ceux en altitude.
La linotte mélodieuse fréquente les zones découvertes à végétation buissonnante, la campagne cultivée notamment à proximité des haies, les terres arables entourées de broussailles et de buissons, les fourrés et les landes broussailleuses, les plantations de jeunes conifères, les vergers et les jardins.
En France, la linotte mélodieuse a une distribution irrégulière qui tient à ses exigences écologiques. Elle recherche avant tout les espaces ouverts où domine une végétation herbacée de préférence basse, voire rase ou absente, parsemée de quelques buissons. On trouve les densités les plus fortes là où alternent friches, labours, jachères, vignobles et de nombreux talus et chemins agricoles, ces derniers permettant l’existence de diverses graminées et plantes pionnières, fort appréciées par l’espèce. On peut aussi la trouver commune dans les tourbières, vignobles, gravières, alpages, terrains vagues, landes ou friches industrielles.
La linotte mélodieuse consomme essentiellement de petites graines des plantes adventices des cultures qu’elle prélève directement sur le plant ou qu’elle glane, plus souvent, sur le sol. Elle exploite aussi, à l’automne, les champs moissonnés notamment de colza. D’ailleurs son plumage gris, beige et brun se confond idéalement avec la couleur terre et paille des champs couverts de chaumes et revêt alors une valeur mimétique certaine.
Bien que le mâle chante parfois en vol, l’essentiel de sa parade a lieu au sommet d’un buisson, sur une clôture de jardin voire le toit d’une maison. En parade, le mâle débite ses strophes grinçantes et gazouillées particulièrement mélodieuses, en bombant le torse pour exhiber le rouge de sa poitrine tout en agitant les ailes et en étalant la queue bordée de blanc. Il se pose généralement à côté de la femelle, sur un perchoir dégagé et peu élevé, puis l’accouplement a lieu à l’issue de cette démonstration.
Le nid consiste en une assise de brindilles et de rameaux avec une coupe de brins d’herbes sèches et de tiges de graminées (parfois encore avec leurs épillets), tapissée intérieurement de duvet végétal (aigrettes de plantes herbacées) et animal (laine, crin, poils). Il est habituellement placé à faible hauteur (entre un mètre et un mètre cinquante) aussi bien sur un buisson à feuillage caduc (souvent un prunellier) que sur un jeune conifère (habituellement un épicéa). Il contient généralement quatre œufs blancs légèrement bleutés, tachetés et ponctués de noir et de brun roux avec, généralement, des sous-taches grises.


Milieux ouverts variés : landes, clairières, roselières, prairies et champs de céréales. Il niche quand et où les campagnols pullulent. Les œufs sont déposés au sol, au milieu des herbes ou des laîches, parfois sur une litière sommaire composée de brindilles ou d’herbes.
Reproduction de fin mars à fin août. Attention aux migrateurs jusqu’à fin avril.
Présence régulière sur un site. Activité surtout autour du crépuscule, certains individus sont aussi visibles en journée. La chassesystématique des rapaces ou corneilles (typique du mâle alors que la femelle couve) est un bon indice de nidification. Sur les sites de reproduction, se montre très curieux vis-à-vis de l’observateur.Claque des ailes en vol pour marquer son territoire.
Exploration des zones favorables et notamment celles où l’espèce a déjà niché. Les petites populations régulièrement hivernantes (17, 79 et Marais Poitevin) sont donc à suivre de près. Recherche en plaine céréalière les années à campagnols, au crépuscule.
Espèce vulnérable du fait de la situation du nid au sol. Prédation de nichées par les chiens, les rats et les laridés en zone littorale.26 à 28 jours (par œuf). De 4 à 8 œufs, jusqu’à 12 en cas de ressources alimentaires pléthoriques. Éclosions échelonnées.Les jeunes séjournent au nid 15 jours puis sont approvisionnés aux alentours durant 1 mois (alors repérables par leurs chuintements), puis ils prennent leur envol.
description du Balbuzard Pecheur image
Le Balbuzard Pêcheur 
Rapace diurne piscivore de taille moyenne aux longues ailes étroites. De la famille des aigles. Aucun autre oiseau de proie ne montre un contraste si fort entre le dos brun foncé et la poitrine blanche nette. Taches sombres aux poignets. Tête pâle avec un bandeau noir sur l'oeil. Bande foncée sur la poitrine. Queue barrée. Pattes dénudées, doigts très puissants aux longues griffes.
Habitat:
Compte-tenu de son alimentation très spécialisée pour ne pas dire exclusive, le balbuzard séjourne à proximité de milieux aquatiques : bord des lacs, fleuves, grands étangs, rivières mais aussi parfois côtes maritimes.
Cet oiseau possède l'une des plus grandes aires de répartition. Il niche en Europe, Asie, Afrique, Australie et Amérique du Nord. En hiver, il quitte les régions nordiques et migre vers des climats plus cléments. Les oiseaux européens vont hiverner en Afrique subsaharienne, les nord-américains en Amérique Centrale et du Sud, les oiseaux du nord de l'Asie sur le continent indien et en Asie du Sud-Est. Le seul continent où le balbuzard est absent est l'Antarctique.
Comportement traits de caractère
Le balbuzard pêcheur effectue une parade nuptiale spectaculaire, lui servant à attirer une femelle ou a consolider les liens d'un couple déjà établi.
juvénileIl s'élève rapidement jusqu'à 300 mètres de hauteur et plus, en tenant un poisson dans ses serres. Il effectue un bref vol stationnaire en exhibant le poisson, avant de plonger, ailes fermées. Le balbuzard se distingue également par son cri constitué par une série de sifflements aigus émis en decrescendo. A partir de la fin août, les balbuzards vivant en Europe sont migrateurs. Ils prennent leurs quartiers d'hiver au sud du Sahara et reviennent en avril.
Vol :
Avec ses ailes coudées et ses mains tombantes, il peut être parfois confondu avec un goéland.
Alimentation:
Le balbuzard se nourrit uniquement de poissons capturés à la surface de l'eau : ils pèsent généralement entre 150 et 350 grammes mais ils peuvent atteindre exceptionnellement jusqu'à 1 kg et mesurer de 20 à 35 cm.
1ère annéeIl possède une technique de pêche inégalée. Il repère sa cible en la survolant d'une hauteur de 10 à 20 mètres ou en pratiquant le vol stationnaire. Il plonge alors, tête la première, ailes repliées et serres en avant, immerge uniquement les pattes et ressort avec sa proie qu'il transporte jusqu'à son nid ou sur un perchoir où il la dévore. Des serres incurvées et des petites aspérités entre les doigts permettent au balbuzard d'agripper et de maintenir les poissons les plus glissants. Sur le chemin du perchoir, il est souvent harcelé par des corneilles ou d'autres rapaces qui tentent de lui dérober son butin.
Reproduction:
Le nid du balbuzard est construit de branches et posé sur un promontoire, grand arbre, pylône électrique ou rocher escarpé.
juvénileEn l'absence de prédateurs, il est parfois même construit à terre. De façon générale, il est utilisé plusieurs années consécutives et au fil des ans, il peut atteindre une dimension assez imposante. En avril-mai, la femelle pond habituellement 3 oeufs blanc-crème tachés de brun-roux qu'elle couve pendant une période de 34 à 40 jours. Les jeunes s'envolent 51 à 54 jours après l'éclosion.


D’une taille intermédiaire entre la Buse variable Buteo buteo et le Milan royal Milvus milvus, le Milan noir se caractérise par sa queue faiblement échancrée et sa coloration très sombre. Il ne paraît noir que lorsqu’on l’observe de loin, car son plumage est, en fait, brun foncé uniforme sur le dessus du corps, avec une zone beige diffuse sur les primaires et brun-roux strié de noir dessous. Dans de bonnes conditions d’observation, une zone pâle se distingue sous l’aile. La tête est d’un blanc brunâtre strié de noir. Les jeunes ont le corps plus clair ; ce n’est qu’à deux ans qu’ils acquièrent totalement leur plumage d’adulte. Il n’y a pas de dimorphisme sexuel apparent. La mue postnuptiale des adultes, complète, débute en mai-juin et se termine dans les quartiers d’hiver. Le cri habituel, un sifflement clair et tremblé, ressemble à un hennissement, souvent plus rauque que celui du Milan royal longueur totale du corps : 50 à 60 cm. Poids : 650 à 1000 g
Espèce de l’Ancien Monde, le Milan noir niche dans toute l’Europe à l’exception des îles Britanniques, du Danemark, de la Norvège et des îles de la Méditerranée. Ses quartiers d’hiver se situent en Afrique tropicale, du Sénégal au Kenya. En France, il est absent en tant que nicheur dans le Nord-Ouest, dans quelques régions circum-méditerranéennes et alpines et de la Corse. On le rencontre également en période de migration dans la plupart des régions, le couloir rhodanien étant un axe de passage important. Les derniers migrateurs sont observés en octobre. Le transit des migrateurs européens est très important sur notre territoire et concerne les oiseaux originaires de France, mais aussi la plupart de ceux nichant en Suisse et en Allemagne. Les cols pyrénéens voient ainsi passer chaque année plusieurs dizaines de milliers d’individus.
L’hivernage en France de ce migrateur trans-saharien est anecdotique, bien qu’apparemment devenu régulier depuis une trentaine d’années . Quelques individus sont maintenant vus de façon régulière en France au sein de dortoirs de Milans royaux.
Biologie
Ecologie
Le Milan noir fréquente les grandes vallées alluviales, près de lacs ou de grands étangs, pour autant qu’il y trouve un gros arbre pour construire son aire . Il fréquente également volontiers les alignements d’arbres surplombant ces étendues d’eau, au sein de Frênes, de Peupliers ou de Chênes principalement. En plaine de Saône, la présence du Milan noir est effective sur 70% des étangs dont la superficie est comprise entre dix à vingt hectares, tandis qu’elle n’est plus que de 30% si ces étangs ont une taille inférieure à dix hectares.
Les zones de prairies humides et de plaines agricoles sont maintenant occupées de façon régulière par l’espèce et on note une attirance pour nicher en périphérie de décharges d’ordures ménagères . L’espèce peut également nicher parfois dans des falaises boisées, comme celles du Salève en pays genevois ou dans les Pyrénées-Atlantiques . Il ne pénètre que peu les grands massifs forestiers, sauf si ceux-ci bordent un vaste plan d’eau (Champagne, Plaine de Saône).
Comportements
Comme l’indique son nom latin, le Milan noir est migrateur. Il quitte l’Europe dès fin juillet pour rejoindre ses quartiers d’hiver. Les premiers oiseaux de retour sont notés dès février, mais la plupart regagnent leur territoire de nidification de mars à mai . L’abondance de proies peut amener cette espèce sociable à nicher en colonies ou entraîner des concentrations spectaculaires sur les sites d’alimentation . Dans les forêts alluviales à bois durs du Val de Saône, il est possible d’avoir jusqu’à quatre à cinq nids dans la même parcelle forestière, et sur un linéaire de 15 kilomètres de rivière, une quinzaine de couples a été recensé . A l’aplomb d’étangs forestiers, six à dix nids contigus peuvent être notés dans cette même région tout comme en bordure des étangs forestiers lorrains (Meuse et Moselle). Les regroupements de plusieurs dizaines d’individus sur les dépôts d’ordures ménagères en période de reproduction concerne des oiseaux immatures , mais en juillet-août, adultes et jeunes s’y retrouvent. En plaine de Saône, après la première coupe de foin dans les prairies inondables, ces regroupements peuvent atteindre 60 à 80 individus. Au moment de la migration pré ou postnuptiale, des regroupements spectaculaires sont également notés au sein de dortoirs pouvant atteindre plusieurs centaines d’individus notamment dans les ripisylves des grands fleuves (Allier…).
Reproduction et dynamique de population
Le Milan noir commence à se reproduire à l’âge de deux ou trois ans. Il semble que les couples soient fidèles et qu’ils gardent généralement le même territoire d’une année sur l’autre. Lors des parades nuptiales, les deux partenaires volent ensemble en décrivant des orbes, se tournant d’un côté et de l’autre et, parfois, esquissent des attaques mutuelles. L’aire, qu’il s’agisse de celle construite l’année précédente ou d’un ancien nid de corneille, voire de rapace, est située généralement en lisière de forêt, souvent près de l’eau à proximité des grands fleuves ou de grands lacs, en périphérie d’étangs forestiers et en forêts rivulaires. Elle se trouve plus rarement sur des arbres isolés et quelquefois sur un pylône. Elle est construite par le couple à une hauteur généralement comprise entre 8 et 15 mètres et presque toujours garnie de détritus de toutes sortes : papiers, chiffons, plastique... La ponte de deux ou trois oeufs (jusqu’à quatre), a lieu essentiellement pendant la seconde quinzaine d’avril ou début mai. La taille des oeufs est très variable, ce qui entraîne des différences dans la durée de l’incubation, 32 à 33 jours en moyenne. Le mâle peut couver pendant de courtes périodes. L’envol des jeunes a lieu à l’âge de 42 à 50 jours ; ils restent encore dépendants des parents pendant 15 à 30 jours. La réussite de la reproduction est en partie fonction de la météo, avec une forte mortalité lors des printemps froids et pluvieux . Les jeunes et les individus non reproducteurs peuvent passer la nuit en dortoir. La longévité maximale observée grâce aux données de baguage est de 23 ans .

Régime alimentaire
Charognard, le Milan noir ramasse volontiers les poissons morts à la surface des eaux libres et ne dédaigne pas les déchets, mais il peut aussi capturer les vertébrés et les invertébrés d’un poids inférieur à 600 grammes . Dans les prairies exploitées au moment de la fauche, sa proie principale est alors le Campagnol des champs.
Etat des populations et tendances d’évolution des effectifs
Son statut de conservation est jugé vulnérable en Europe. Les effectifs nicheurs sont relativement faibles, inférieurs à 100 000 couples et les populations nicheuses d’Europe ont subi un large déclin entre les années 1970 et 1990 puis entre les années 1990 et 2000, à l’exception de certains pays dont la France. En France, après une nette progression observée dès le début des années 1970, l’effectif national atteignait 6 000 à 8 000 couples nicheurs une dizaine d’années plus tard . L’enquête réalisée en 2000, bien plus précise que la précédente, indique une population de l’ordre de 20 000 à 24 000 couples, principalement installés dans les vallées alluviales du Rhône, de la Loire, de la Garonne, de la Dordogne ou du Rhin. Cet effectif représente environ 8% de la population européenne, mais plus de 50% de celle de l’Europe de l’Ouest. La tendance actuelle d’évolution des effectifs semble montrer une augmentation de l’espèce dans les zones de fortes colonies (Auvergne, Rhône-Alpes, Aquitaine,...) et où les ripisylves sont en bon état, avec l’élargissement de son aire de répartition dans le Midi de la France. Dans le même temps, certains secteurs enregistrent actuellement une forte diminution des effectifs (Lorraine, Champagne humide, Jura), sans que les raisons soient clairement identifiées .
Contrairement au Milan royal, dont les effectifs sont en chute libre, le Milan noir ne semble pas pour l’heure une espèce menacée en France, mais il est classé "à surveiller" .

Menaces potentielles
A ce jour, la menace principale semble être une forte dégradation, voire une régression de ses milieux de prédilection, principalement les zones humides dont il dépend partiellement pour sa reproduction. Par ailleurs, l’intoxication par appâts empoisonnés destinés aux micromammifères et son régime charognard l’amenant à fréquenter les routes, peuvent être des causes supplémentaires de mortalité. Enfin, les cas d’électrocution sur les transformateurs aériens des lignes à moyenne tension sont encore assez nombreux. Quelques cas de destruction des supports des aires de reproduction ont été rapportés. Bien que nécessaire sur le plan sanitaire et environnemental, la fermeture des dépôts d'ordures ménagères peut constituer une source alimentaire en moins.


Propositions de gestion
Ce rapace s’accommode de l’activité humaine, pour autant que ses habitats ne soient pas détruits ou profondément modifiés. Ainsi, les zones humides ne devraient plus être drainées et transformées en zones de cultures céréalières. Pour cela, les programmes agri-environnementaux favorisant l’élevage extensif ou d’autres utilisations traditionnelles des zones humides doivent être maintenus. En outre, il convient de maintenir ou restaurer les ripisylves.
Lors des coupes forestières ou de l’abattage de haies, le maintien de quelques grands arbres, en particulier ceux qui portent d’anciennes aires, suffit à lui permettre de nicher . Les bosquets où le Milan noir se reproduit en colonies devraient, par ailleurs, être protégés. L’interdiction du tir des aires lors des battues aux Corvidés doit être maintenue et le non-respect de cette mesure sévèrement réprimé. Il est nécessaire de proscrire l'utilisation des appâts empoisonnés, notamment la bromadiolone, en préférant des méthodes sélectives (piégeage) et la lutte biologique (favoriser les prédateurs naturels – renards, rapaces – et changer les pratiques agricoles en limitant la tailles des parcelles et en maintenant et restaurant les haies) comme pratiquée dans certains secteurs de Franche-Comté .
Un meilleur contrôle de l’utilisation d’appâts empoisonnés est également nécessaire pour éviter les accidents. La neutralisation des installations électriques aériennes dangereuses ou l’enterrement des lignes du réseau aérien à moyenne tension doivent être recherchés dans les habitats de prédilection du Milan noir notamment dans les ZPS, où les densités de l’espèce sont fortes, et à proximité des colonies et des sites d’alimentation (étangs, cours d’eau…).
Source LPO


description du Guêpier d'europe image
  • Nom scientifique : Merops apiaster
  • Famille : méropidés
  • Taille : 25 à 29 cm
  • Envergure : 36 à 40 cm
  • Poids : 44 à 78 grammes
  • Âge maximum : ? ans
  • Taux de survie :

Aspect


Oiseau élégant au plumage très coloré, le Guêpier d'Europe est brun jaunâtre sur le dessus et bleu-vert sur le dessous. Il arbore un menton et une gorge jaune, ainsi qu'une calotte marron, un front blanc et un masque noir sur son œil rouge. Son long bec est incurvé. Ses rectrices médianes dépassent de la queue. Des taches de couleur marquent tout le plumage. Les jeunes, au plumage moins vif, n'ont pas les rectrices médianes allongées.
Comportement
Très grégaire, le Guêpier d'Europe niche en colonies dans les berges, les talus et dans les sablières, mais est observé parfois isolément. Les colonies peuvent colonies atteindre plusieurs centaines de couples. Son vol est très élégant grâce à ses longues ailes effilées et entrecoupé de nombreux planés au cours desquels il émet son cri fluide caractéristique. Il vole parfois sur place. Le Guêpier d'Europe s'observe souvent perché sur un câble horizontal. Il chasse les insectes souvent à bonne hauteur avec des planés les ailes raides et de brefs épisodes de battements rapides d'ailes. Oiseau assez craintif.

Habitat

Terrains découverts ensoleillés, cultures, prairies sèches, marais, avec buissons, arbres isolés et bosquets, clairières des grands massifs forestiers. Rencontré souvent près des cours d'eau à berges sablonneuses abruptes.


Aire de répartition

Pourtour méditerranéen, Europe méridionale, centrale et orientale, Asie occidentale, Maghreb, sud-ouest de la Sibérie, Afrique du Sud. Bien représenté dans le sud de la France et en Corse, il étend peu à peu son aire vers le nord. Il est aussi présent dans les sablières de la forêt de Fontainebleau près de Paris.
Reproduction
Période de nidification :
Nombre de couvaisons : une ponte.
Nombre d'œufs : 4 à 7 œufs blancs.
Incubation : incubation biparentale pendant 20 jours.
Nid : le nid est creusé au fond d'une galerie longue de 1 à 2 mètres dans le sol meuble d'un talus, d'une sablière, parfois aussi dans le sol. Les deux adultes y travaillent avec le bec et les pattes. Il n'est constitué d'aucun matériau.
Jeunes : nidicoles.
Envol : 25 jours.
Emancipation : ?
Plumage juvénile : 4 à 6 mois.
Première nidification : un à deux ans ?
Migration
Visiteur d'été (mai-août). Il migre à travers la Méditerranée et le Sahara. Les oiseaux de l'ouest se déplacent vers le centre de l'Afrique, ceux de l'est vers l'Afrique du Sud.


Voix
Cri caractéristique et portant loin : un « prrut » répété, souvent répété, doux et roulé, montant, émis en chœur pendant le vol et audible de loin.


Nourriture naturelle
Exclusivement insectivore, il se nourrit de gros insectes : hyménoptères, dont les piqûres le laissent de glace, coléoptères, diptères, odonates, lépidoptères… Il chasse les insectes en vol.





description du cerf élaphe  image
Le cerf élaphe est un grand cervidé des forêts tempérées d'Europe, d'Afrique du Nord, d'Amérique du Nord et d'Asie. Son nom est un pléonasme car « élaphe » signifie déjà « cerf » en grec. Ce cerf est l'un des représentants les plus connus de cette famille de mammifères.
Nom scientifique : Cervus elaphus
Poids : 200 kg (Adulte) Encyclopédie de la VieLongueur : 2,1 m (Adulte) Encyclopédie de la VieFamille : CervidaePériode de gestation : 236 jours Encyclopédie de la Vie
Habitat du cerf élaphe
On trouve le cerf dans les grands massifs forestiers d'Europe, d'Amérique du nord, dans le Nord de l'Asie et de l'Afrique (massif de l'Atlas), où survivent quelques populations reliques de cerfs de barbarie. Le cerf élaphe compte plusieurs sous-espèces qui expliquent cette grande répartition géographique. Il a été importé en Australie et en Nouvelle Zélande.
Comportement du cerf élaphe
Le cervidé vit en hardes exclusivement constituées de biches et de jeunes de l'année. Les mâles ne vivent avec elles que pendant la période de reproduction. Le reste du temps ils sont solitaires. Crépusculaire et nocturne, le cerf évolue sur un territoire avoisinant les 3.000 hectares mais peut se déplacer sur plusieurs dizaines de kilomètres pour trouver des lieux de nourrissage plus riches. Le cerf entre en rut à la fin de l'été ou au début de l'automne, et est symbolisé par son fameux brame. Ce cri rauque semblable au mugissement, s'entend à plusieurs kilomètres de distance. Il sert à attirer les femelles réceptives et à éloigner les rivaux. Mais en cas de rencontre avec un autre mâle, la confrontation est inévitable. Les deux cervidés se jettent la tête en avant l'un contre l'autre dans le but de déséquilibrer l'adversaire. Ces combats peuvent avoir différentes issues : l'abandon pur et simple du terrain par l'animal vaincu, des blessures graves ou la mort par épuisement si les bois des animaux restent entremêlés.
Reproduction du cerf élaphe
La femelle n'est réceptive qu'une seule journée dans l'année. Le mâle qui règne sur une harde, couvrira de dix à trente biches au fur et à mesure de leur œstrus. La biche ne met généralement bas qu'un seul petit au terme d'une gestation d'environ huit mois. Le jeune allaite pendant huit à dix mois et s'émancipe à l'âge de 2 ans. Il est sexuellement mature entre deux et trois ans.
Régime alimentaire du cerf élaphe
Herbivore et ruminant, le cerf est également sélectif dans son alimentation car il se nourrit de la végétation qu'il trouve sur son territoire. Dans les massifs montagneux couverts de résineux, il mange les jeunes branches de sapins et d'épicéas. Dans les bois de feuillus, il broute les feuilles et les jeunes branches des arbres et des arbustes, les graminées, les feuilles de ronce et de lierre. Il grignote également le bois et en hiver, peut compléter ses menus avec des pommes ou des poires, des glands, des faines et même des feuilles mortes.
Menaces sur le cerf élaphe
En Europe le cerf n'est menacé que par l'appauvrissement de son patrimoine génétique dû à la fragmentation de ses territoires originels. Quasi-éteint de presque tous les massifs forestiers, des plans d'élevage et de réintroduction ont remonté les populations au point qu'elles atteignent des records dans de nombreux pays de l'Union européenne.
Description du sanglier image
Le sanglier est un animal capable de développer des méthodes étonnantes pour s’adapter dans de nombreux environnements. Ce stratège vit dans de nombreuses régions du monde. En Europe, il est de plus en plus présent, bien qu’il soit la proie des chasseurs. Faisons sans attendre la connaissance avec le sanglier, la laie et le marcassin.
Le sanglier, Sus scrofa, appartient à la famille des Suidés et à l’ordre des Artiodactyles. C’est un mammifère dont le mâle pèse plus de 110 kg (sachant que son poids peut dépasser 150 à 200 kg s’il bénéficie d’une nourriture abondante) pour les bêtes vivant sur notre territoire national, mais on a recensé des sangliers de trois quintaux en Europe de l’Est. Sa longueur est généralement de l’ordre de 1,70 m.
Lorsqu’il est adulte – il devient mature à l’âge de 2 ans -, le mâle possède des canines très proéminentes et ses suites (c’est-à-dire ses testicules) forment une excroissance non négligeable juste à la naissance de sa queue. On peut aussi le distinguer de la femelle par la seule présence d’une touffe de poils disposée sur le fourreau qui entoure son pénis, et que l’on dénomme le pinceau pénien.
La femelle adulte du sanglier que l’on appelle la laie atteint sa maturité à l’âge de 1 an. elle pèse rarement plus de 80 kg et mesure moins de 1,50 m de longueur. Elle est aussi repérable à ses allaites ou mamelles pourvues de dix tétines et parvenues à leur paroxysme en période estivale. Toutefois en dehors de ces attributs particuliers à chaque sexe et repérables toute l’année, certains traits particuliers à chacun ne sont apparents qu’en été car leur poil est alors ras.
Une laie met bas dans un chaudron, c’est-à-dire un nid construit par elle où les marcassins restent pendant seulement 7 à 8 jours. Dans la majeure partie des cas, la mise bas a lieu entre mars et mai après une gestation de 115 jours. Une jeune laie donne généralement naissance à 6 ou 7 marcassins, et une laie plus âgée peut avoir au moins 9 ou 10 petits par portée, à raison d’une seule portée par an. Toutefois, en cas de nourrissage excessif ou si la nichée venait à être détruite pour quelque raison que ce soit, la laie peut alors avoir une autre portée quelques semaines plus tard.
Environ 7 jours après leur naissance, les marcassins emboîtent le pas de leur mère pour rejoindre la compagnie. Le sevrage des jeunes a lieu dès qu’ils sont âgés d’environ 4 mois.
Le petit du sanglier est le marcassin. Lui aussi possède des particularités physiques propres à son jeune âge comme sa livrée rayée horizontalement de bandes claires alternées à des lignes foncées. Elle permet à ce gros gibier de se camoufler au cœur des sous-bois.
Les poils qui forment la couche supérieure sont appelés les soies. Dès que le jeune atteint l’âge de 4 mois, ces dernières deviennent rousses puis 5 ou 6 mois plus tard s’assombrissent au point de devenir très sombres. Selon son âge, et en fonction de la couleur de ses soies, le sanglier est parfois surnommé bête rousse ou bête noire.
A l’exception de sa vue qui n’est pas extraordinairement développée, les autres sens du sanglier lui permettent de reconnaître de loin bruits et odeurs, et de distinguer nombre d’aliments par leurs différences gustatives. Il peut donc aussi bien compter sur son odorat que sur son ouïe et son goût.
Le sanglier présente la particularité de ne pas transpirer. En ce qui concerne son cri, on lui attribue différents termes. Ainsi, le marcassin couine, et à l’âge adulte le sanglier grogne, nasille ou grommelle. Sa longévité est extrêmement variable puisqu’elle est estimée entre 11 et 26 ans : une estimation pas toujours parfaitement représentative de l’espèce, le sanglier étant un mammifère forestier classé parmi le gros gibier, est largement prisé par les chasseurs dans le monde. Il possède aussi des prédateurs, malgré sa masse imposante, qui ne sont autres que l’ours, le chacal, le loup, le lynx, la panthère et le renard, selon la zone géographique dans laquelle il vit.
Omnivore forestier, le sanglier élit domicile dans les sous-bois et forêts mixtes ou de feuillus. S’il doit s’abriter il s’installe dans un fourré ensoleillé ou un creux auquel on donne le nom de bauge. Il n’hésite pas sortir de son habitat pour explorer et se nourrir dans les prairies alentours et les champs cultivés (au grand dam des agriculteurs), les zones où se développent les épineux qu’il ne craint pas, les marais, les versants montagneux ou encore les maquis. Quasiment tout lui convient dès lors que la végétation est suffisamment abondante. Cela lui permet aussi bien de se nourrir que de se cacher.
Le sanglier mange des aliments d’origine animale ou végétale. Il possède une forte propension à pouvoir s’adapter à des variations alimentaires importantes, s’accommodant de ce qu’il trouve dans la nature en fonction des saisons. Graines, rhizomes, fruits, feuilles, tiges, glands et akènes, mollusques, larves, insectes, lombrics, mais aussi parfois de petits animaux constituent son alimentation, sachant que la nourriture d’origine animale représente tout au plus 5 à 7 % de son alimentation globale. On peut donc dire que le sanglier adopte un régime alimentaire largement végétal.
La période du rut débute en septembre pour s’achever en mars. Les mâles dominants, adultes confirmés, se taillent la part belle auprès des laies, ce qui entraîne chez les jeunes mâles pourtant sexuellement à maturité, de grandes difficultés à s’imposer tout du moins au début. En dehors de cette période de rut, les sangliers adultes retournent à leur vie solitaire alors que les plus jeunes évolueront encore pour quelque temps au sein de la compagnie avec les laies et les marcassins.
Le sanglier en France
L’activité du sanglier est principalement nocturne mais en période diurne, il peut tout de même être aperçu. Les compagnies se déplacent en fonction des saisons. Cependant, cet animal est majoritairement sédentaire dès lors qu’il dispose de suffisamment de nourriture dans la zone où il se trouve.
En France, le sanglier peut être observé dans la grande majorité des régions, mais la Sologne est bien connue pour être un point stratégique d’observation. Certaines contrées sont réputées pour leurs parties de chasse-à-courre comme c’est le cas de la Forêt de Chambord (Loir-et-Cher) peuplée de chênes. Mais le sanglier peut aussi être chassé à l’affût ou en battue, cette dernière méthode étant la plus pratiquée en France.
Sur près d’un million de spécimens recensés sur notre territoire, près de la moitié est tuée chaque année. En Europe, le nombre de sangliers a plus que quadruplé au cours des vingt dernières années.
Lorsque l’on observe des sangliers, il faut prendre des précautions, que ce soit envers les mâles ou les laies accompagnées de marcassins. Cet animal n’hésite pas à charger pour se défendre. Malgré son imposante corpulence, il peut courir à une vitesse de 20 km/h avec des pointes à 70.
Lorsqu’il est en colère, son comportement se modifie. Il grogne, souffle, « casse des noix » ou « casse des noisettes » selon les expressions consacrées au fait qu’il claque ses dents les unes contre les autres. Il ne supporte pas d’être importuné. Si tel est le cas, il peut s’éloigner d’une trentaine de kilomètres. Ce phénomène est notamment constaté durant les périodes de chasse.

Description de la Bécassine des marais  image
La Bécassine des marais a le plumage des parties supérieures densément rayé et tacheté de brun clair et foncé. Les parties inférieures sont blanches avec des rayures noires sur les flancs. La poitrine est chamoisée, tachetée de brun. La queue est de couleur fauve, finement barrée de noir. Les ailes sont longues et pointues.
La tête présente des rayures nettes. Une rayure foncée passe sur les yeux, encadrée de deux rayures chamois clair. La calotte présente aussi de nettes rayures foncées et claires. Le menton est blanc. Le long bec est droit et noir. Les yeux sont noirs. Les courtes pattes et les doigts sont jaune verdâtre.
La Bécassine des marais émet des sons courts, secs et râpeux en vol. Pendant la parade nuptiale, elle lance un "chipper-chipper-chipper-chipper" répété, qu'elle soit en vol ou posée.
La Bécassine des marais vit et se reproduit dans les zones herbeuses humides, au bord des marais d'eau douce et des étangs, dans les prairies inondées, les champs, et parfois, on peut la trouver près des marais salants.
La Bécassine des marais se nourrit d'invertébrés, sondant ou picorant la nourriture sur ou dans le sol.
Elle fouille aussi dans la boue molle. L'extrémité flexible de son bec lui permet de "sentir" la proie tout en sondant la boue. Elle se nourrit dans les eaux boueuses peu profondes, au bord des lacs et des étangs, près du couvert de la végétation du rivage.La parade nuptiale a lieu au-dessus du territoire. Le mâle effectue des cercles en hauteur et ensuite, il plonge vers le sol en une descente rapide avec de lents battements d'ailes, et déployant sa queue de façon à former un angle droit avec son corps.
Quand la Bécassine des marais est en alerte, elle s'accroupit, et s'envole brusquement à quelques mètres, lançant son cri sec, et avec une vigoureuse
Leur observation est optimale lors du décollage, elles prennent rapidement de la hauteur en zigzaguant sur une longue distance d'un vol puissant et vigoureux avant de se poser à couvert. Elles volent le bec incliné vers le bas. Lors des descentes en piqué, le frottement de l'air sur les rectrices produit un son rappelant un chevrotement sonore.La Bécassine des marais se nourrit principalement de vers, mais aussi d'insectes, crustacés, mollusques, et parfois aussi de graines et de baies.Le nid de la Bécassine des marais est une dépression peu profonde dans le sol, sur de courtes touffes d'herbes et sous la végétation basse.
Le nid est en forme de coupe, fait d'herbes fines, mousses, feuilles mortes, et tapissé de végétaux doux et fins. Le nid est bien caché dans la végétation retombante.La femelle dépose 3 à 4 œufs vert-olive brunâtre chamoisé, tachetés de sombre. L'incubation dure environ 18 à 20 jours, assurée par la femelle. Les deux parents nourrissent les poussins pendant la première semaine, et au bout de dix jours, ils sont capables de trouver seuls leur nourriture. Ils courent dans la végétation environnante, mais retournent au nid pour dormir. Les jeunes peuvent voler au bout de 15 à 20 jours après la naissance.
La Bécassine des marais est dérangée par les développements humains dans les zones humides, avec le drainage des marais, l'agriculture et les canaux.


Description de la Gorgebleue à miroir image
La gorgebleue à miroir mâle adulte en été a les parties supérieures brunes. La queue arrondie est brun foncé avec la base rousse. Les parties inférieures présentent une belle bavette bleue avec un croissant roux à la base de la gorge. En dessous, la bavette bleue est bordée de trois bandes successives, noir, blanc et roux, en travers de la poitrine. Le bas de la poitrine et l'abdomen sont blancs. Les sous-caudales ont la base rousse.
La tête est brune, avec un très net sourcil blanc. Les yeux sont noirs. Le bec est noir avec la base inférieure jaune. Les pattes et les doigts sont gris-brun.
En plumage d'hiver, quelques plumes blanches envahissent la bavette bleue.
La femelle a la gorge et la poitrine blanchâtres, avec une bande de taches noires en travers du haut de la poitrine. Elle a également des "moustaches" noires. Quelques femelles adultes peuvent avoir du bleu et du roux sur le bas de la poitrine, mais la plupart n'en ont pas.
Le juvénile a le plumage brun tacheté, faisant un effet d'écailles, mais il a la couleur rousse à la base de la queue, comme les adultes, juste un peu moins étendue.
Le jeune mâle a un peu de bleu sur les côtés de la gorge.
La gorgebleue à miroir se reproduit dans la toundra avec des zones buissonneuses, dans les bosquets, les lisières de forêts humides, les zones arbustives sur les collines et les zones montagneuses, souvent près de l'eau. On peut aussi la trouver jusqu'à 2000 mètres d'altitude.
Elle hiverne dans les zones broussailleuses au bord de l'eau et dans les roselières.
La gorgebleue à miroir est insectivore. Elle se nourrit dans la végétation basse pour capturer des insectes.
Quand elle est sur le sol, elle retourne les feuilles et le sol pour exposer les petits invertébrés qui s'y cachent. Elle attrape aussi des insectes au vol. Elle court sur le sol comme une souris. Elle reste cachée, courant sous le couvert. Elle adopte souvent une attitude dressée et peut rester immobile pendant un moment.Pendant la parade nuptiale, le mâle chante souvent tout en effectuant des vols de parade. Il déploie sa queue en éventail pour mettre en valeur ses plumes rousses.
Le mâle garde sa partenaire contre les autres mâles, autour de la période du début de la ponte. Il reste à moins d'un mètre d'elle, et la suit si elle quitte le nid. L'accouplement a lieu sous le couvert de la végétation.
Le nid de la gorgebleue à miroir est situé sur le sol, caché dans un trou peu profond ou dans une touffe d'herbes.
Le nid est construit par la femelle avec des herbes, de l'écorce, des racines et de la mousse. Il est tapissé de matériaux doux.
La femelle dépose 4 à 7 oeufs bleu pâle ou verts, tachetés de brun. L'incubation dure environ 13 à 15 jours, assurée par la femelle. Les poussins sont nidicoles. Les deux parents les nourrissent avec des insectes. Les jeunes quittent le nid au bout de 13 ou 14 jours. Si la femelle démarre une seconde ponte, le mâle s'occupera seul des jeunes de la première couvée.
La gorgebleue à miroir se nourrit principalement d'insectes, mais aussi de chenilles et de baies.

Description du Crabier chevelu  image
Le Crabier chevelu (Ardeola ralloides) ou héron crabier, est une espèce d'oiseaux échassiers de taille moyenne de la famille des Ardeidés. Les Ardéidés sont des oiseaux de taille moyenne à très grande, à long cou, longues pattes et long bec. Le cou est replié en S au repos et en vol. Il se tend lorsque l'oiseau est en alerte ou qu'il capture une proie. Les pattes sont tendues vers l'arrière en vol. Le bec est en forme poignard, ...
Le Crabier chevelu bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Il est inscrit à l'annexe I de la directive Oiseaux de l'Union européenne. Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l'enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu. Qu'il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l'utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l'acheter.L'effectif d'oiseaux nicheurs à l'Union Européenne oscille entre 1800 et 2000 couples. La dégradation de son habitat de reproduction et d'alimentation, ainsi que les dérangements des oiseaux nicheurs, figurent parmi les causes de régression de l'espèce. Cependant, le problème principal de cette espèce réside dans ses conditions d'hivernage, notamment dans la région du Sahel où la sècheresse sévit. La préservation des zones humides que le crabier fréquente régulièrement pour s'alimenter est donc primordiale.
Ce héron niche en groupes dans les arbres, les bosquets ou les roseaux, habituellement avec d'autres hérons et aigrettes. La ponte des 4-6 œufs pâle bleu-vert se produit dans le mois de mai. La couvaison dure approximativement 22 à 24 jours. Les poussins, de la saison, restent au nid pendant 45 jours.
Il marche dans les eaux peu profondes. Le crabier chevelu doit être recherché à la périphérie des colonies d'ardéidés, où il installe son nid. Cet oiseau niche en effet volontiers dans des colonies mixtes ( hérons cendrés, hérons garde-bœufs...) Cette espèce est encore rare dans nos régions où elle grimpe dans les roseaux et se perche volontiers dans les arbres.
Le Crabier chevelu se nourrit de poissons, d'amphibiens et d'insectes qu'il capture en eau peu profonde, les grenouilles sont ses proies favorites, mais il mange également des insectes et des poissons. Il se nourrit le long des ruisseaux, et au bord des pièces d'eau marécageuses, à proximité du couvert. Il prend une posture assez horizontale lorsqu'il pêche.

Description du chevreuil  image
Le chevreuil (Capreolus capreolus) est une espèce de cervidés européens et asiatiques, du sous-ordre des ruminants, qui vit dans les forêts de feuillus ou mixtes (feuillus et conifères).
Le chevreuil est un petit animal agile et très rapide, à la robe brunâtre et à la face plutôt grise, qui atteint à l'âge adulte des tailles variant selon les individus, de 57 à 67 cm (62 en moyenne) de hauteur au garrot pour les femelles et de 62 à 72 cm (67 en moyenne) de hauteur au garrot pour les mâles, avec une longueur du corps de 90 à 105 cm pour les femelles et de 105 à 120 cm de long pour les mâles. Son poids varie de 17 kg à 23 kg pour les femelles contre de 20 kg à 25 kg pour les mâles (35 maximum dans un habitat très riche). Il peut vivre jusqu'à 15 ans (avec un record de 20 ans, mais la plupart ne dépassant toutefois pas 10 ans dans la nature). À âge égal, le mâle pèse 2 kg à 3 kg de plus que la femelle. De par sa taille, il est considéré comme le plus petit cervidé indigène d'Europe.
Il porte des bois caducs (qui tombent chaque année) et plutôt courts. Le chevreuil est dit anoure, c'est-à-dire sans queue, et artiodactyle : il marche sur un nombre pair de doigts porteurs, à chaque membre.
  • Pelage : celui du faon est tacheté durant deux mois, les taches étant alignées contrairement à celles du faon de cerf. Le chevreuil subit deux mues par an, au printemps (le pelage devient roux vif) et en automne (le pelage vire au gris-brun). En hiver, certains chevreuils ont la base du cou ornée d'une ou deux taches claires, dites serviette.
La tache claire et érectile qui orne le fessier est dite miroir ou rose ; d'un blanc pur en hiver, elle devient jaunâtre en été.
  • Dimorphisme sexuel : le brocard a un corps plus trapézoïdal, au centre de gravité porté vers l’avant. Hormis en novembre-décembre, ses refaits et ses bois le distinguent de la femelle. En hiver, son miroir en forme de rein ou de haricot (alors que celui de la femelle a une forme de cœur) le distingue, de même que son pinceau pénien (de profil). La chevrette a un centre de gravité porté vers l'arrière et ne porte pas de bois.
  • L'âge est déterminé par l'observation des dents de la mâchoire inférieure :
    • de 0 à 4 mois (4 incisives, 3 prémolaires, dont la troisième est trilobée) ;
    • au 4e mois, la 1re molaire apparaît ;
    • de 10 à 12 mois, une 3e molaire (trilobée) apparaît ;
    • de 12 à 14 mois, les prémolaires remplacent les dents de lait (la 3e prémolaire définitive est bilobée) ;
    • à 15 mois, la denture est complète (32 dents, dont 4 incisives, 3 prémolaires, 3 molaires).
La mâchoire supérieure est normalement dépourvue d’incisives, mais chez certains sujets une, voire deux, canines reliques apparaissent, ce sont des vestiges d’anciennes défenses encore présentes chez le cerf (on les appelle crochets ou fleurs de lys).
La répartition actuelle du chevreuil diffère probablement de son écopotentialité. Elle subit toujours l'influence du milieu, mais aussi celle de la disparition ou forte régression de ses prédateurs (hormis l'homme) et de l'agrainage, celle d'autres sources artificielles de nourriture (cultures vivrières), d'abreuvement (abreuvoirs d'élevage, lavognes, etc) et d'oligoéléments (pierres à sel d'élevage...).
Son écologie et son aire vitale font encore l'objet d'études. Ce sont deux des éléments de sa chorologie.
Le chevreuil est présent en Europe et en Asie où il peut atteindre 20 à 30 têtes pour 100 hectares, avec risques fréquents de déséquilibres sylvo-cynégétiques.
Il vit dans des milieux variés : bois, forêts de feuillus ou de conifères, bosquets à végétation herbacée variée ou clairières. Les taillis sous futaie avec espaces dégagés lui sont favorables. On le trouve aussi dans des champs et des prairies, ainsi que dans des parcs et réserves fauniques. Il est sédentaire, sauf dans la période du rut où le mâle se déplace pour aller féconder le plus grand nombre de femelles sur son territoire. Ses mœurs sont surtout crépusculaires, mais il est aussi visible en plein jour. Il peut vivre en solitaire, par couple ou en groupes familiaux (hardes) composés d'une ou plusieurs femelles et de leurs faons. En général, les troupes de 10 à 15 têtes se forment seulement en automne et en hiver. En dehors du rut, les mâles sont plutôt solitaires. Excellent coureur et sauteur, le chevreuil nage aussi très bien, mais il ne choisit cette option que lorsqu'il y est obligé ou lorsqu'il est menacé. En présence d'un danger, les faons sont souvent abandonnés provisoirement par les femelles. Plus âgés, au cours de la fuite, ils suivent leur mère.
Bien que cette espèce soit réputée très sédentaire, le radio-pistage a montré en France qu'au sein d'un même territoire (réserve de Chizé en l'occurrence) – pour une aire vitale observée pour la durée totale de vie d'un chevreuil – le domaine vital de chaque chevreuil peut significativement varier d'une année sur l'autre : chez les chevreuils suivis sur plusieurs années par Pellerin (2005), le recouvrement d'une année sur l'autre était d'environ 60 % pour chaque individu). En présence de grands prédateurs, il est probable que cette variation serait plus importante.
De plus, les chevrettes âgées peuvent diminuer leur aire vitale, probablement grâce à « l'expérience acquise par rapport à leur territoire et la connaissance des patches alimentaires riches au fil des mois » Il broute des herbages et abroutit des bourgeons, feuilles et jeunes branches d'arbres. Il est capable de choisir ses aliments et préfère des plantes plus digestes et riches en azote quand il a le choix.
C'est un animal essentiellement forestier, dont le système digestif digérait peu ou mal les foins et graminées sèches qui sont les plantes les plus fréquentes en milieu non forestier (sauf au printemps et sauf dans certains milieux cultivés). Néanmoins, depuis quelques décennies, les chevreuils ont modifié leurs comportements et se font nombreux et fréquents dans les champs où ils profitent notamment des cultures d'hiver et de printemps. Il semble, par ailleurs, qu'il se soit adapté à ses nouveaux milieux et accepte toutes les nourritures. Les faons étant élevés dans les prés de fauche et les champs céréaliers n'ont guère d'autres choix nutritionnels et doivent s'adapter.
Au printemps et en été, le chevreuil consomme, en forêt, les feuilles de nombreux arbres feuillus (chêne, charme, érable, cornouiller...), beaucoup de graminées, et quelques dicotylédones.
En hiver, il consomme les ronces, la bruyère callune, le lierre sur les troncs et quelques autres végétaux ou champignons.
Il mange aussi des glands, des faînes, et parfois n'hésite pas à consommer certaines cultures d'hiver (céréales notamment). Friands de sel, les chevreuils consomment les blocs placés par les chasseurs (fixation des populations) et les éleveurs. En pays de bocage, les haies et l'herbe constituent leur nourriture principale de façon identique au bétail qui choisit ce qu'il lui faut pour combler ses besoins.
Les chevreuils ont une morphologie adaptée à la course et aux bonds. Ils ont une musculature sèche, concentrée près du corps avec de longues pattes fines et légères. Leurs sabots frêles sont serrés et très pointus, idéals pour la course. Ils peuvent bondir jusqu'à 2 mètres de haut, et jusqu'à 6 mètres en longueur. En cas de danger, ils peuvent courir extrêmement vite, jusqu'à une vitesse de plus de 98 km/h en pointe, sur une courte distance avec une vitesse moyenne de 73 km/h. Ils peuvent également courir moins vite à environ 40 km/h en endurance sur une plus longue distance. Ils courent plus vite que leurs prédateurs, cependant en l'absence de loups et de lynx dans certaines régions de France, ils se déplacent moins et sont moins musclés. Un chevreuil entraîné aux sprints est plus rapide qu'une gazelle de Thomson.

  • Reproduction 
    • En période de rut (du 15 juillet au 15 août), les mâles ont un comportement territorial spécifique : ils frottent leur bois contre des arbres, déposent la sécrétion odorante de leurs glandes frontales et grattent la terre. Avant l'accouplement, le mâle qui suit une femelle emprunte souvent un itinéraire circulaire dit « rond de sorcière » (à ne pas confondre avec les ronds de champignons également dénommés rond de sorcière) ou ayant la forme d'un 8 parfois.
    • L’œstrus de la chevrette ne dure que 36 heures environ.
    • La gestation dure 280 jours, soit 9 mois et demi ; après la fécondation, l'embryon ne se fixe par « gestation différée » qu'au bout de 4 mois, fin décembre-début janvier.
      La gestation directe dure 5 mois, soit au total 41 semaines (soit 9 mois 1/2 ou 280 jours). Cette étape particulière s'appelle la dia-pause embryonnaire.
  • Leurs faons seront mis bas en mai-juin.
    • La portée comprend en moyenne 2 petits (de 1 à 3). Une femelle pesant moins de 20 kg ne peut pas mettre au monde de faons[réf. nécessaire]. En revanche, plus la femelle est lourde plus elle a de chance de mettre au monde un nombre élevé de faons. Chaque faon pèse de 1 à 2 kg à la naissance. L’allaitement dure en moyenne de 2 à 3 mois (mais peut continuer jusqu’à mi-novembre si les conditions sont bonnes). Le sevrage est achevé au 5e ou 6e mois (en octobre-novembre).
      Le jeune s’émancipe à la fin de la 1re année de vie. La maturité sexuelle survient vers la seconde année de vie, à 20 kg pour les femelles .

    • Importance écologique
    • En tant qu'herbivore, le chevreuil contrôle la densité de la végétation au sein de son écosystème, soit par broutage, soit par les frottis et les blessures qu'il occasionne aux jeunes arbres pour marquer son territoire. Il contribue à l'entretien de zones de clairières ou de milieux semi-ouverts et parfois de corridors intra- ou inter-forestiers. Comme pour d'autres animaux, son piétinement peut endommager les sols fragiles (pentes, sables, etc.) mais aussi contribuer à enfouir des graines, ou au contraire mettre au jour des graines anciennement enfouies, leur permettant de germer. C'est néanmoins un animal léger qui n'est pas réputé pour endommager les sols.
      Dans un système naturel, il est lui-même contrôlé par ses prédateurs (loup, lynx) et par les maladies et le parasitisme qui se développent plus rapidement quand ses populations se densifient.
      Comme de nombreux animaux, il joue un rôle de diffusion pour certaines espèces (dont les parasites) en transportant des graines et diverses propagules (spores de champignons, œufs, larves ou petits animaux) dans son pelage, sous ses sabots et dans son tube digestif.
      Enfin, dans les forêts où les grands prédateurs carnivores ont survécu, il constitue une proie importante pour ces derniers. Quand il meurt de mort naturelle (maladie, parasitisme), ou des suites de blessure de chasse ou d'autres causes (accident de la route, empoisonnement, etc.), son cadavre reste une source d'alimentation pour les invertébrés et animaux nécrophages.
      Ses ossements et surtout ses bois peuvent être rongés par d'autres animaux (écureuil en particulier) qui semblent y récupérer des sels minéraux (notamment dans les régions naturellement acides et pauvres en calcium), et peut-être aussi aiguiser leurs dents. Dans les forêts très fortement polluées par des métaux lourds (plomb en particulier) issus de séquelles de guerre ou industrielles, le cadavre et le squelette du chevreuil peuvent être une source de polluants qui retournent directement dans la chaîne alimentaire.

Description du Tarin des Aulnes image
Le Tarin, peu farouche, est indifférent à l'homme, mais en revanche est agressif envers les autres oiseaux.
Ils ne vivent pas en couples mais en groupe de 3 ou 4 oiseaux de sexes différents.
Description du tarin des aulnes
  • Taille : 12 cm
  • Poids : entre 10 et 14 gr
  • Longévité : 11 ans
  • Statut protégé
  • Ce petit fringille à la queue fourchue peut extraire les graines de conifères de leur cône grâce à son bec très pointu.
  • Mâle : dessus de la tête et menton noir, plumage vert et jaune contrasté de noir sur le dos et les flancs, dessous de corps strié.
  • Le ventre est blanc grisâtre, le croupion, la barre alaire et la base de la queue sont jaunes.
  • La femelle est plus terne et plus striée.
  • Habitat du tarin des aulnes
  • En hiver, on le trouve dans des lieux couverts : notamment dans les aulnes où on le trouve par petits groupes, mais aussi dans les jardins.
  • Alimentation du tarin des aulnes
    Essentiellement des graines de conifères, aulnes, bouleaux.
    Bourgeons, baies, chenilles et pucerons pendant la belle saison.
    Le tarin des aulnes fréquente les mangeoires
  • Nidification et reproduction du tarin des aulnes
    • Lieu : le plus souvent à l’extrémité de la branche latérale d’un conifère, entre 6 et 25 mètres de hauteur
    • Période de nidification : avril-mai et juin-juillet
    • Nombre de couvées : 1-2
    • Nombre d'oeufs : 4-6 œufs de 16 mm bleu pâle
    • Oeufs couvés pendant : 14 jours
    • 1er envol : 13-15 jours

description du renard  roux  image
Le Renard roux (Vulpes vulpes), appelé aussi Renard commun, Renard rouge ou, devenu rare, Goupil (son appellation au Moyen Âge, avant que le succès du Roman de Renart ne transforme ce prénom d'origine germanique en nom commun), est une espèce de Canidés de taille moyenne.Le Renard roux (Vulpes vulpes), appelé aussi Renard commun, Renard rouge ou, devenu rare, Goupil (son appellation au Moyen Âge, avant que le succès du Roman de Renart ne transforme ce prénom d'origine germanique en nom commun), est une espèce de Canidés de taille moyenne. Il s'agit du renard le plus répandu en Eurasie, en Amérique du Nord, en Afrique du Nord et en Australie. C'est un mammifère au pelage roux marqué de blanc sous le ventre et la gorge, au museau pointu, aux oreilles droites et à la queue touffue. L'espèce est classée dans l'ordre des Carnivora, mais il a un régime alimentaire omnivore à prédominance carnivore, et se nourrit surtout de rongeurs et de lapins, mais aussi d'insectes, de poissons ou de fruits. Il est ainsi très opportuniste, ce qui lui permet de s'adapter à des milieux très différents et de modifier son alimentation suivant le mois de l'année. Le Renard roux se reproduit, suivant la région, de décembre à février, pour une mise bas aux beaux jours (gestation d'environ 50 jours). Celle-ci s'effectue à l'abri d'un terrier, alors que, le reste de l'année, le renard vit presque exclusivement au grand air. Les petits sont d'abord nourris par le lait de leur mère, puis, petit à petit, le couple de parents leur apporte de la viande. Ils commencent à sortir du terrier au bout de quatre semaines, sont sevrés à neuf semaines, et, après avoir passé l'été avec leurs parents, ils se dispersent à l'automne. L'ampleur de la dispersion et la taille des portées varient suivant les ressources alimentaires du milieu et la mortalité, permettant à l'espèce de maîtriser ses effectifs. Son opportunisme et sa grande faculté d'adaptation, qui lui ont permis de coloniser une grande partie de l'hémisphère nord, en font un des mammifères les plus répandus de la planète.
Le Renard roux est un animal considéré comme rusé, et souvent représenté ainsi dans les contes, comme dans les fables d'Ésope, que le fabuliste Jean de La Fontaine reprend plus tard, ou dans les légendes asiatiques, où il apparaît comme malicieux et doté de pouvoirs magiques. Il est chassé pour sa fourrure, pour le plaisir, pour ses déprédations sur les petits animaux d'élevage et aussi parce que le renard est un des vecteurs de la rage et de l'échinococcose alvéolaire, mais une campagne de vaccination anti-rabique a rapidement permis d'éradiquer la rage d'Europe de l'Ouest. En Europe les chasses à courre sont progressivement interdites depuis le xxe siècle. Le Renard roux investit, petit à petit, les villes, se nourrissant de déchets et se réfugiant dans les parcs et jardins des quartiers résidentiels. Des élevages ont été créés pour approvisionner le marché de la fourrure.
Le renard roux n’a pas bénéficié d’une réputation glorieuse à une époque et a même été classé comme "nuisible". Il joue pourtant un rôle crucial pour l’environnement. Cet animal qui vit la nuit participe à la réduction des micromammifères comme les rongeurs qui détruisent les cultures agricoles. Fascinant, le renard roux n’a pas fini de révéler tous ses secrets…
Habitat du renard:
Le renard roux est surtout retrouvé dans l’Hémisphère Nord sauf en Crète ou en Islande par exemple. Il est très présent en Europe, mais aussi en Asie. Il vit dans les pays comme l’Algérie ou encore le Maroc. Il est aussi très répandu en Amérique du Nord notamment au Canada. Un élément qui distingue le renard roux est sa faculté à fréquenter tous les biotopes. On peut ainsi le retrouver dans les steppes, les landes, les côtes, les broussailles, les campagnes cultivées, les faubourgs des villes, les montagnes et même dans les dunes des déserts.
Le renard roux vit dans un terrier avec sa famille. Il ne s’éloigne pas beaucoup de son lieu de vie, sauf pour chasser.
Mode de vie du renard:
Le renard roux est un animal plutôt nocturne. Il développe une importante acuité visuelle le soir venu et ses yeux deviennent même très brillants.
Cet animal a un instinct de chasse unique ce qui lui permet d’attraper facilement les écureuils, les campagnols, les mulots, les petits lièvres, les lapins et autres petits mammifères. Il est également friand d’amphibiens, de rongeurs, d’insectes ou encore d’oiseaux. Il arrive même qu’il s’alimente de déchets ou de charognes. Il se sert également de son odorat pour chasser. A savoir que le renard roux détient jusqu’à 225 millions de cellules olfactives. C’est un être plutôt sédentaire qui peut vivre jusqu’à une dizaine d’années dans son habitat naturel.
description du verdier d'Europe  image
ASPECT

Le verdier mâle doit son nom à son plumage verdâtre relevé de gris et de jaune. Fringille de couleur vert olive au croupion vert-jaune, de la taille d'un moineau, le verdier est pourvu d'un bec puissant, typique des oiseaux se nourrissant de graines. Le bord des ailes et la queue est jaune et surtout visible en vol. La femelle est plus uniformément gris-vert avec barre alaire d'un jaune plus pâle et moins large.

Le verdier femelle est plus terne que le mâle mais présente cependant assez de vert et de jaune dans le plumage pour être facilement identifié. Les marques alaires jaunes distinguent la femelle d'un moineau. Les jeunes sont plus ternes avec des rayures foncées sur le dessous.

COMPORTEMENT

Le verdier a peu à peu colonisé les villes au XX° siècle. Ce changement d'habitudes est dû en partie à la raréfaction des graines de plantes sauvages, conséquence de l'industrialisation de l'agriculture. De plus, le verdier sait profiter des aliments qui lui sont offerts (cacahuètes, graines de tournesol); l'hiver, ils fréquentent en bande les mangeoires, se montrant souvent agressifs pour maintenir leur position. Certains peuvent même s'établir à proximité pour nicher si la nourriture est régulièrement fournie tout au long de l'été. Leur vol, à grands coups d'aile lents, est papillonnant à la manière des chauve-souris.

HABITAT

Le verdier est un oiseau de jardin familier et commun, se reproduisant dans le feuillage épais des arbres à feuillage persistant. En hiver, ils forment de grandes troupes qui visitent régulièrement les mangeoires où ils marquent une prédilection pour les arachides et les graines.

Fréquents partout dans les régions agricoles riches en haies, les forêts de feuillus et mixtes pas trop touffues, dans les villages, parcs et jardins, mais aussi au milieu des villes, lorsqu'ils peuvent trouver quelques arbres et buissons.


AIRE DE REPARTITION

Commun partout en Europe. Jardins, bosquets, terres agricoles.



Le verdier d'Europe s'est bien adapté dans le jardin et préfère souvent nicher et percher dans des arbres tels que le cyprès, dont le feuillage dense procure un couvert excellent.

Les verdiers sont, avec les merles et les mésanges, les visiteurs les plus assidus de la mangeoire. Ils ont bon appétit et en groupe, ils sont capables de dévaliser tout le contenu d'une mangeoire en peu de temps, Ils s'y posent allégrement au milieu de la nourriture et s'empiffrent jusqu'à ce qu'ils soient rassasiés. Ce faisant, ils agissent très différemment des autres espèces qui viennent s'emparer d'une ou de deux graines, avant de disparaître aussitôt. En outre, le tempérament querelleur des verdiers à l'encontre des autres hôtes de la mangeoire fait que ces oiseaux ne sont pas toujours bien vus d'un très bon œil; lorsqu'un verdier est dérangé en plein repas par un autre oiseau, il adopte une posture d'intimidation très typique: ses ailes sont soulevées et légèrement ouvertes, sa queue est légèrement écartée et son bec largement ouvert. Dans cette posture, les bandes jaunes de ses ailes et de sa queue sont très visibles et constituent vraisemblablement un signal optique de menace. Face à un congénère, cette posture menaçante n'est employée que si l'intrus s'approche trop près, mais souvent plusieurs verdiers se nourrissent côte à côte en toute harmonie. Les verdiers ne sont généralement pas très farouches et, après avoir été dérangés, ils reviennent très vite autour de la mangeoire.

À la différence de la plupart des autres oiseaux, le verdier reste sociable lors de la nidification. Les verdiers se rassemblent souvent pour nicher en formant des colonies regroupant jusqu'à 6 couples. Ils nichent souvent dans les conifères ornementaux, qui leur procurent le feuillage dense nécessaire pour dissimuler leur nid.
à propos du Balbuzard pêcheur  image
Rapace diurne piscivore de taille moyenne aux longues ailes étroites. De la famille des aigles. Aucun autre oiseau de proie ne montre un contraste si fort entre le dos brun foncé et la poitrine blanche nette. Taches sombres aux poignets. Tête pâle avec un bandeau noir sur l'oeil. Bande foncée sur la poitrine. Queue barrée. Pattes dénudées, doigts très puissants aux longues griffes.Compte-tenu de son alimentation très spécialisée pour ne pas dire exclusive, le balbuzard séjourne à proximité de milieux aquatiques : bord des lacs, fleuves, grands étangs, rivières mais aussi parfois côtes maritimes.
Cet oiseau possède l'une des plus grandes aires de répartition. Il niche en Europe, Asie, Afrique, Australie et Amérique du Nord. En hiver, il quitte les régions nordiques et migre vers des climats plus cléments. Les oiseaux européens vont hiverner en Afrique subsaharienne, les nord-américains en Amérique Centrale et du Sud, les oiseaux du nord de l'Asie sur le continent indien et en Asie du Sud-Est. Le seul continent où le balbuzard est absent est l'Antarctique.Le balbuzard pêcheur effectue une parade nuptiale spectaculaire, lui servant à attirer une femelle ou a consolider les liens d'un couple déjà établi.
juvénileIl s'élève rapidement jusqu'à 300 mètres de hauteur et plus, en tenant un poisson dans ses serres. Il effectue un bref vol stationnaire en exhibant le poisson, avant de plonger, ailes fermées. Le balbuzard se distingue également par son cri constitué par une série de sifflements aigus émis en decrescendo. A partir de la fin août, les balbuzards vivant en Europe sont migrateurs. Ils prennent leurs quartiers d'hiver au sud du Sahara et reviennent en avril.
  Vol
Avec ses ailes coudées et ses mains tombantes, il peut être parfois confondu avec un goéland.
Alimentation mode et régime
Le balbuzard se nourrit uniquement de poissons capturés à la surface de l'eau : ils pèsent généralement entre 150 et 350 grammes mais ils peuvent atteindre exceptionnellement jusqu'à 1 kg et mesurer de 20 à 35 cm.
1ère annéeIl possède une technique de pêche inégalée. Il repère sa cible en la survolant d'une hauteur de 10 à 20 mètres ou en pratiquant le vol stationnaire. Il plonge alors, tête la première, ailes repliées et serres en avant, immerge uniquement les pattes et ressort avec sa proie qu'il transporte jusqu'à son nid ou sur un perchoir où il la dévore. Des serres incurvées et des petites aspérités entre les doigts permettent au balbuzard d'agripper et de maintenir les poissons les plus glissants. Sur le chemin du perchoir, il est souvent harcelé par des corneilles ou d'autres rapaces qui tentent de lui dérober son butin.
Reproduction nidification
Le nid du balbuzard est construit de branches et posé sur un promontoire, grand arbre, pylône électrique ou rocher escarpé.
juvénileEn l'absence de prédateurs, il est parfois même construit à terre. De façon générale, il est utilisé plusieurs années consécutives et au fil des ans, il peut atteindre une dimension assez imposante. En avril-mai, la femelle pond habituellement 3 oeufs blanc-crème tachés de brun-roux qu'elle couve pendant une période de 34 à 40 jours. Les jeunes s'envolent 51 à 54 jours après l'éclosion.
Menaces - protection
Espèce considérée comme rare dans l'UE. Après quelques années d'un déclin accusé, il semble que la population, au moins à quelques endroits, ait commencé une récupération. Dans le passé, la chasse et la destruction des nids étaient ses menaces principales. Actuellement, des spécimens sont encore abattus mais la disparition des habitats et la pollution par organochlorés sont ses problèmes, les plus graves.
Description du Pic vert image
Le Pic vert est un pic d'assez grande taille, au plumage à dominante verte qui lui a donné son nom. C'est ce qu'on remarque en premier quand on est confronté à cette espèce. Ensuite, c'est le rouge vif de la tête qui saute aux yeux.
Le vert nettement nuancé de jaune couvre le dessus du corps, de la nuque à la queue, ainsi que les couvertures alaires. Le croupion et les sus-caudales apparaissent nettement plus jaunes. Les rémiges et les rectrices, d'un brun grisâtre, sont nettement barrées de noirâtre. Les rémiges secondaires et tertiaires sont largement ourlées de vert-jaune.
Les parties inférieures sont d'un blanc grisâtre avec une nuance jaune qui augmente en intensité de l'avant vers l'arrière. Ainsi, la gorge et les joues sont blanchâtres tandis que le bas ventre est nettement jaune, mais il y a des variations individuelles. Les plumes de l'arrière des flancs et les sous-caudales, jaunâtres et bordées de noirâtre, donnent un aspect écailleux.
La tête tricolore, rouge, noir et blanc, est remarquable. Les deux sexes possèdent une calotte rouge vif qui gagne la nuque, une couleur noire sur les lores, le pourtour des yeux et les moustaches, enfin la gorge et les parotiques blanchâtres. L'iris blanc ressort bien sur la joue noire. Le bec est jaunâtre ou corne, à pointe sombre. C'est au niveau de la tête que se situe le petit dimorphisme sexuel en vigueur chez cette espèce. Le mâle a un bandeau rouge dans la moustache noire alors que la femelle en est dépourvue. Les pattes, très griffues, sont brunâtres ou grisâtres.
Le juvénile se distingue tout de suite de l'adulte. Il est beaucoup plus sombre, moins vert, et la quasi-totalité de son plumage est marqué de stries, barres et mouchetures. Le dessus est d'un vert terne moucheté de gris jaunâtre. Le dessous blanc grisâtre est entièrement barré de noirâtre et les côtés de la tête possèdent des stries de même couleur. Le rouge de la calotte est moins vif.




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